Ayant besoin de faire du post-traitement, on s'est aperçu que la doc Stonex n'explique rien.
Notre réseau Teria nous a gracieusement fourni un accès post-traitement,
mais celui-ci n'accepte que du Rinex 2.12
Sur l'antenne du GPS, on trouve du Rinex 2.10 et 3.02 ...
Les formats rinex 2.10 et 2.11 sont mutuellement compatibles. Par contre il y avait deux lignes incomplètes dans l’export rinex de notre GPS qui posaient problème pour le service de post-traitement Teria.
Il semble que le post traitement Teria n’utilise que les satellites GPS et GLONASS et non GALILEO. Ça pourrait expliquer la moins bonne précision. La qualité devient bonne au bout d’un moment, mais on ne la voit pas en temps réel, donc c’est une surprise quand on récupère le résultat du post-traitement.
La difficulté principale restante est de refaire le lien entre les points calculés et les points levés. Le post-traitement nous donne une série continue de points à 1 seconde d’intervalle, sans le code ni le nom du point. L’horodatage des points dans le fichier .llh du post traitement Teria ne correspond pas avec celui enregistré par le logiciel de levé Cube-A.
On a testé deux modes de levés :
Levé cinématique : on prend des points « instantanés » sans nécessité de s’y arrêter longtemps. Le rinex contient alors un enregistrement par seconde.
Levé stop&go : on reste sur chaque point un certain nombre de secondes, ça crée un enregistrement avec le nom du point et le code dans le fichier rinex. Par contre dans le résultat du post-traitement le nom du point n’apparait nulle part.
Pour résumer, il y a donc une série de traitements manuels à faire avec le post-traitement :
Récupérer, convertir et réparer le fichier rinex
Téléverser le fichier sur le serveur Teria, lancer le calcul et récupérer le résultat
Convertir le fichier llh en csv et « recaler » son horodatage
Faire une jointure sur l’heure pour filtrer les points levés et récupérer le code et nom du point
Soustraire la hauteur d’antenne et la valeur de la grille RAF18
C’est en recherchant une information, que je savais modifiée en 2019, à savoir l’échéance d’obligation d’application de la réglementation en matière de ML (Mesures de Localisations) que je me suis aperçu que ce n'était pas facile à trouver.
Il y avait avant les IC et les OL, il y a maintenant également les ML
IC= Investigation complémentaires
OL = Opération de localisation
ML = Mesures de localisation
Les différences principales entre les sont essentiellement : qui les décide, qui les paye :
Il existe de nombreuses « solutions » toutes faites pour le télétravail, le plus souvent basées sur le cloud, la plus avancée que j’ai essayé est google drive.
Le hic c’est qu’il faut être en ligne, et une bonne connexion est nécessaire.
Ça marche très bien pour du Word ou du PDF, mais pour un dossier de conception Autocad ou revit, avec des dizaines de documents plus lourds les uns que les autres, ça grince.
De plus, on perd l’arborescence du dossier, et pour les xref Autocad, ça devient très gênant.
Jusqu’à présent, j’ai géré ce problème avec un portable muni d’un gros disque dur, deux fichiers bat, un pour travailler en local, un pour travailler en réseaux, lançant différents "net use" et autres "Subst".
De retour au bureau, la synchronisation se faisait avec un autre bat, à base de "robocopy", et qui faisait la synchronisation.
Pourquoi ne jamais avoir utilisé le porte document, ou les fichiers hors connexion ?
A cause de leur mauvaise réputation, de leur complexité et de leur mauvaise habitude d’utiliser le disque C :, sur lequel je n’ai pas de place.
Nous avons créé des drives pour nos affaire en cours, afin de rationaliser l’échange de fichiers.
Pendant quelques jours de déplacement, on ne s’amuse pas à faire le ménage dans un dossier, ou à renommer des répertoires.
Mais quand on passe deux mois en télétravail, ça commence à se compliquer, et de retour au bureau, la resynchronisation de nos dossier respectifs nous a pris un temps fou.
Il fallait donc trouver une solution.
De son côté, l’entreprise de ma femme avait prévu un travail en ligne, via connexion VPN.
Les temps d’ouverture et de sauvegarde étant décourageant, elle a fini par faire des copies locales des fichiers sur lesquels elle travaillait, avec tous les problèmes de synchronisation que cela pose.
Je me suis donc dit que cette solution n’était pas la bonne non plus.
Mais comme de nombreux français, nous n’avons pas la fibre, et que notre ADSL n’est pas rapide du tout, il n’est pas question de travailler en ligne. D’où le choix des fichiers disponibles hors connexion, donc le centre de synchronisation.
S’ il a été assez facile de trouver un prestataire pour l’installation de la VPN, pour mettre en place le système complet, plus personne.
Je ne pourrais donner aucune explication, car nous l’avons confié à un prestataire, qui nous a livré une solution qui permet d’accéder au serveur depuis internet, avec la seule différence qu’il faut remplacer le nom du serveur par l’IP.
Create a folder for your offline file cache. Something like D:\Offline.
From an elevated command prompt type the following: Takeown /r /f C:\Windows\CSC.
Open the Sync Center and go to Manage Offline Files.
Click Disable Offline Files and restart the machine.
From an elevated command prompt issue the following commands:
L’idée de départ de Windows était vraiment un « porte document », ce que je propose est une stratégie de travail plus vaste, il faut donc de la place :
Paramètres, Fichier hors connexion, utilisation du disque, mettre la taille dont vous avez besoin.
On peut sélectionner un lecteur entier, des répertoires ou des fichiers. Pour cela il suffit de sélectionner les éléments, clic droit et « Toujours disponible hors connexion »
Mais il faut bien veiller à le faire au bon endroit : Quand vous êtes connectés directement au serveur, vous avez plusieurs moyens/chemins d’accéder à un lecteur réseau :
Pour Windows, Ce PC L( \\192.168.10.33\)(D:) et Réseau 192.168.10.33 D (ou \\192.168.10.33\D) sont équivalents, mais pas Réseau MonServeur D (ou \\ MonServeur \D)
Don cil faut veiller à être dans une fenêtre d’explorateur qui affiche une IP, mais pas un nom DNS, avant de sélectionner les fichiers à synchroniser.
Pour que la synchronisation ne soit pas trop longue, j’ai choisi de ne rendre disponible que certains répertoires. Nous avons sur le serveur des vieilleries que nous ne consultons pas souvent.
Mais il peut arriver que l’on ait besoin de ces vieilleries en télétravail, et cela aura des conséquences sur la manière d’utiliser ce système.
Il n’y a aucun changement par rapport à la situation précédente. Si on est connecté au réseau, Windows passe automatiquement en mode connecté, et la synchronisation démarre d’elle-même.
Avec le débit réseau, elle ne doit pas prendre beaucoup de temps.
Mais cette situation est déroutante, car on peut avoir un entre deux ou Windows nous propose « travailler hors connexion », ce qui veut bien dire que l’on travaille en ligne, avec des fichiers affichés dans le répertoire « a jour » alors qu’ils ne le sont pas encore sur le serveur. Tout se passe de manière transparente pour l’utilisateur, mais je trouve qu’il vaut mieux demander la synchronisation manuellement lorsqu’on se connecte, et attendre qu’elle soit finie pour travailler.
Il faut également demander la synchro avant de quitter le bureau.
Mes premières impressions ne seront pas bonnes : le comportement est très déroutant :
L’état de connexion met du temps à être effectif, et il ne faut pas oublier de mettre à jour son explorateur avec la touche f5 pour voir le résultat de ce que l’on a fait.
Comme ma connexion était très lente, Windows basculait en mode hors connexion sans prévenir.
Tout cela me donnait le sentiment d’un dysfonctionnement général.
J’ai fait quelques expériences, et j’en ai déterminé un flux de travail qui fonctionne même avec une connexion très lente.
Le scénario est le suivant : A la maison, je me connecte au serveur via ma vpn, pour pouvoir effectuer les synchronisations, mais je travaille hors connexion pour ne pas souffrir de la lenteur du réseau.
J’ai soudain besoin de fichiers du serveur qui ne sont pas disponibles hors connexion. Ma connexion est lente, mais pour accéder à ces fichiers, je décide de travailler « en ligne » : accueil/accès rapide/travailler en ligne
Le temps que les répertoires non disponibles hors connexion apparaissent disponibles, Windows aura détecté une connexion trop lente, et rebasculera en mode hors ligne.
Vu que ses fichiers sont situés sur un lecteur dont certains répertoires sont disponibles hors connexion, il sera impossible d’échapper à ce fonctionnement : Du coup, le lecteur sera de fait inaccessible en vpn.
Si on a choisi la solution « hors connexion » c’est parce que notre connexion n’est pas assez rapide pour travailler en ligne. Donc l’option « travailler en ligne » est à proscrire.
Impossible d’y accéder sereinement avec notre connexion lente.
Pour contourner ce problème, la solution est sur le serveur : Il faut le partager une deuxième fois avec un nom différent.
J’ai mon lecteur réseau L : qui pointe sur le lecteur D : du serveur.
Pour accéder à l’ensemble de L à distance, le mieux est de créer un deuxième partage de D : sous le nom « L bis » : j’y aurais un accès illimité (mais lent …) en utilisant l’adresse \\192.168.10.33\L bis
J’ai des fichiers hors connexion sur 2 lecteurs du serveur. Pour l’instant il m’est impossible de travailler en ligne sur les 2 à la fois, ce qui n’est pas très grave, mais cela m'empêche de choisir sur lequel je veux me connecter. Par défaut, Windows se connecte au 2eme lecteur, et je n’arrive pas facilement à le déconnecter pour ensuite me connecter au 1er.
Durant l’année 2018, nous avons suivi le cursus de certification en localisation de réseaux.
Comme nous n’étions pas novices en la matière, c’est la partie normative, réglementaire, qui a été le gros morceau de cette certification.
La lecture et l’analyse minutieuses de tous ces documents, dont la complexité et la redondance frise la perversité, nous ont permis de répondre à la majeure partie des questions pratiques qu’un prestataire se pose.
Mais une question fondamentale pour cette activité, la précision de mesure, était restée sans réponse formelle. Nous avions opté pour 10cm en XY, 8cm en Z, sans pour autant pouvoir le justifier.
Après quelques mois d’activité, confrontés à des cas concrets de chantiers et d’appels d’offre, d’autres questions se sont posées, elles concernent des sujets fondamentaux pour une entreprise :
L’obligation,
La rémunération,
L’engagement, lors de de la réponse à un appel d’offre, notamment en terme de précision des mesures.
Il existe une abondante littérature sur ce sujet, un forum lui était consacré, le gouvernement a multiplié les plaquettes d’informations, mais quelques questions cruciales restent floues.
Nous nous sommes donc replongé dans cette hydre, pour essayer d’y répondre.
Dans la vraie vie, c’est souvent le maitre d’œuvre qui s’en chargera, mais dans la réglementation, le maitre d’œuvre n’a directement aucune responsabilité.
Il y a un très grand nombre de documents, tableaux, organigrammes dédiés à cette question, mais ils sont souvent orientés dans le sens « dispense d’I.C », et rarement exhaustifs.
Le chapitre 5.6.1 du fascicule 1 traite des obligations, mais le seul document suffisamment précis et complet est le chapitre 5.6.4 du fascicule 1, qui traite des dispenses.
En le prenant à l’envers, on arrive à cet organigrame :
Le maitre ouvrage a l’obligations de recourir à des IC lorsque toutes ces conditions* sont remplies :
*(Toutes les jaunes et tous les oranges, ou toutes les jaunes et la case bleue sont cochées)
NB : Ce concept n’est pas très clairement expliqué (définition dans fascicule 3), mais on
doit pouvoir dire que le polygone d’emprise des différents trous (prof supérieure à 10 cm) ne doit pas faire plus de 100m². Cela reste une hypothèse.
Les textes font eux l’inventaire des travaux de faible emprise ou de faible durée, qui sont de fait exclus de ce concept plus large : > à 100m²
La profondeur de terrassement du projet dépasse 10cm
Incertitudes de localisation des réseaux: Les trois case oranges doivent être cochées
OU
La case bleue seule
Dans leur récépissé de DT, des gestionaires de réseaux sensibles ont coché la case « Il y a au moins un réseau/ouvrage concerné » d’une de ces catégories : HC PC GA CU EL TR DE
NB : ~Tous les réseaux sauf l’AEP, l’ASS, les télecoms et les réseaux TBT ( sauf ceux de la SNCF)
Les plans ou le marquage qu’ont fourni/effectué ces gestionnaires de réseaux sensibles contient des éléments de classe B ou C en planimétrie
NB : Un réseau peut être classe A en planimétrie (XY) et classe C en altimétrie (Z)
Ces éléments de classe B ou C sensibles ne sont pas :
Des branchements, possédant un affleurant visible et rattachés à un ouvrage principal identifié.
NB : L’ouvrage principal peut être un poste BT, ou une tranchée BT classe A
OU
Dans leur récépissé de DT, des gestionaires de réseaux NON sensibles ont coché la case « Il y a au moins un réseau/ouvrage concerné » et ont fourni/effectué des plans ou marquage de classe B ou C, et cette incertitude de localisation est de nature à remettre en cause le projet dans sa faisabilité ou son économie.
NB : Si les travaux sont arrêtés ou subissent un surcout, le MOA peut être mise en cause en l’absence d’IC
Les travaux sont prévus dans une unité urbaine au sens de l’INSEE
NB : commune en rouge sur la carte de France fournie
Vous y trouverez les sources des textes employés pour créer ces tableaux, deux organigrammes de décision selon l’Article R554 du code de l’environnement.
Les mécanismes de cette réglementation sont complexes, pour trancher dans un cas litigieux, il faut se référer au Le logigramme 1 du fascicule 1 (page 8) qui présente l’ensemble des logigrammes 2 à 7.
C’est une question très importante, à laquelle la réponse rapide « ça dépend de la classe » peut convenir pour se faire une idée, mais lorsque l’on envisage de faire payer un exploitant, on se dit qu’il vaut mieux être sûr de pouvoir le faire.
Ci-dessous le tableau communément fournit par la littérature internet :
Ce type de tableau ne donne pas une réponse très claire, car il confond la classe précision obtenue par les IC, et la classe de précision confirmée par les IC.
En appliquant à la lettre le chapitre 8-1, on obtient le tableau suivant :
On en apprend un peu plus, on voit que si un réseau classe C rend les IC obligatoire, l’exploitant doit payer 50% quelque soit le résultat des I.C.
En séparant le classement du plan de l’exploitant, et le résultat des IC, on obtient le tableau suivant :
En phase PRO par une imprécision manifeste des plans (affleurant) ou en phase chantier par un écart constaté. Dans ce dernier cas, le texte ne dit pas que des I.C sont forcément à prescrire, mais c’est une possibilité.
Pour confirmer ou infirmer de la classe B, il faut au minimum des I.C de classe B, et qu’il n’y ait pas de superposition des zones d’incertitudes.
On arrive donc, par déduction, à ce tableau qui détermine le payeur sans ambiguïté :
Si des I.C ont été rendues obligatoires, c’est que forcément, contrôle ou travaux ont mis en évidence une classe de précision effective moins bonne que celle annoncée par l’exploitant.
Pour confirmer ou infirmer de la classe B, il faut au minimum des I.C de classe B, et qu’il n’y ait pas de superposition des zones d’incertitudes.
Dans tous les cas non prévus dans ce tableau, c’est forcément le responsable du projet qui paye.
Actions à caractère obligatoire de recherche de renseignements sur un ouvrage (géoréférencement des réseaux, type, caractérisation, …)
Opération de localisation
Action à caractère facultative de recherche de renseignements sur un ouvrage (géoréférencement des réseaux, type, caractérisation, …)
Les I.C sont obligatoires, à ce titre elles permettent de demander la contribution éventuelle des exploitants. Elles sont en général effectuées en phase PRO, dans un lot ou dans un marché séparé.
Les O.L sont facultatives, à ce titre elles sont à la charge intégrale du maitre d’oeuvre. Elles peuvent être demandées dans les clauses techniques financière en l’absence d’I.C.
Curieux que cette question se pose après avoir lu 2 normes, 2 annexes, un arrêté et 3 fascicules règlementant cette activité.
Pourtant ce n’est pas facile du tout de le savoir, car l’ensemble de ces documents donne des informations partiellement contradictoires, et surtout assez difficiles à comprendre.
En 1ere approche, on se dit et que la classe A étant une incertitude maximale de 40 cm, dans les 3 dimensions, un relevé classe A a une tolérance de +/-40cm …
On voit rapidement que ce n’est pas aussi simple, mais les indices donnés font que l’on finit par se demander si la classe A ce n’est pas +/-20cm, 40 cm étant l’emprise.
Faire la lumière sur ce point est en fait très compliqué, et pour nous, après une analyse minutieuse des textes, on peut dire que dans le cas général, classe A = 40cm :
La précision de mesure finale :
Est un cercle de rayon 10 cm en XY, une tolérance de +/- 7.5 cm en Z, soit un cylindre de Ø20cm, et de hauteur 15cm.
Il s’agit d’une précision de mesure finale, si plusieurs méthodes de mesure sont employées en série, il convient de prendre en compte le cumul des incertitudes.
Si les points sont obtenus par détection, il faut ajouter également l’incertitude de détection dans son calcul.
Oui, la règlementation donne la possibilité au donneur d’ordre de spécifier un gabarit d’erreur à la place de la règle de précision. Ce gabarit d’erreur prévoit des écarts tolérés supérieurs à 40cm
---
Ce chapitre sur la précision est le fruit de déductions à partir des textes, et de vérifications par le calcul des tableaux fournis.
Pour ce faire sa propre idée, je recommande de consulter ces documents :
En matière de précision, l’article 5.2 de la NF S70-003-3 comporte une petite phrase qui n’est pas passée inaperçue :
Afin de garantir la classe A [8], il est recommandé d’effectuer des contrôles conformément à l’arrêté
du 16 septembre 2003 [3] (voir Annexe D). L’incertitude ne repose que sur la mesure de géoréférencement.
Le responsable de projet peut fixer des exigences supplémentaires en matière de précision.
Quand on a un doute, on en rajoute … et les CCTP s’en donnent à cœur joie :
Exemple 1 : Appel d’offre concernant 552 Km de réseau :
Tous les relevés seront géoréférencés dans les trois dimensions (X, Y et Z) avec la précision exigée suivante :
- 5 cm en planimétrie,
- 1 cm en altimétrie pour les regards d’assainissement et les fils d’eau,
Sachant qu’il faut une précision deux fois supérieure pour contrôler un levé, comment contrôler des points avec 1cm de précision en Z ? Avec une station totale, posée directement sur une borne IGN ayant cette précision : Dans mon secteur, je n’en ai trouvé qu’une, dont on se sert pour contrôler périodiquement la précision de notre GPS.
Après une enquête approfondie auprès de l’IGN, de géodata diffusion ainsi que d'autres acteurs, je peux affirmer qu’une précision de 1cm en altimétrie est impossible à garantir, puisque le réseau de base ne garantit pas lui-même cette précision.
Exemple 2 : Appel d’offre concernant la détection de 10 Km de réseau :
Type d'objets
Points caractéristiques
Précision planimétrique (Cm)
Précision altimétrique (Cm)
Tampons ou grilles de toutes natures carrés ou rectangulaires
Angles
2
1.5
Bouches à clé - tampons ou grilles de toutes natures ronds
Axes
3
2
Poteaux et supports de toutes natures
Axes
3
2
Coffrets et armoires de toutes natures
Angles
3
2
Comment avoir 3cm de précision planimétrique sur des poteaux ? Sur des coffrets ?
Comment avoir 2cm de précision altimétrique sur des axes de poteau ? Sur des angles de coffrets ? Où prend-on l’altitude ? Laser sans prisme obligatoire ?
Très récemment, j’ai été confronté à un problème plutôt rare, connaitre les débits maximums de poteaux incendie, au lieu de chercher à s’assurer que le couple débit/pression résiduelle minimum est respecté.
Du coup je me suis trouvé un peu dépourvu avec Epanet pour faire ces simulations.
Ce dont je dispose
Un modèle Epanet du réseau
Des fiches d’essai des PI, comportant 2 mesures :
La pression statique à débit nul
Le débit D1 à une pression résiduelle P1
Je pars du principe que mon modèle m’est utile à des vérifications et des prospections, mais que je dois privilégier les mesures réelles
L’aide Epanet
L’aide de la version française d’Epanet dit ceci :
Comment puis-je analyser les conditions d’écoulement en un nœud particulier en cas d’incendie?
Pour déterminer la pression disponible dans un certain nœud dans le cas de demande supplémentaire due à un incendie, ajoutez le débit demandé à la demande normale, exécutez une simulation, et notez la pression résultante au nœud.
Pour déterminer le débit maximum disponible à cette pression particulière, choisissez un coefficient de décharge de l’orifice très élevé (par exemple 100 fois le débit maximum prévu) et ajoutez la pression requise à son altitude (si vous utilisez des unités américaines, multipliez par 2,3, car 1 psi = 2,3 pieds). Après exécution de l’analyse, le débit disponible pour combattre l’incendie est égal à la demande réelle fournit par le nœud moins la consommation qui lui était assignée.
Franchement, je n’ai pas tout compris, et je ne vois pas trop l’intérêt par rapport à la méthode bourrin, augmenter la demande jusqu’à obtenir une Pr de 0
La piste Luxembourgeoise
Ci-dessous un lien vers une excellente étude Luxembourgeoise
Qui permet de prédire le comportement d’un réseau à partir d’une série de mesures, en déterminant un polynôme d’ajustement du second degré.
L’étude est de grande qualité, mais je ne dispose pas d’une série de mesures : simplement de 2 mesures :
Ps à D=0, et P1 à débit D1
courbe débit / pression
Par contre je note ceci :
Sachant que le réseau se comporte comme une canalisation équivalente avec une relation parabolique entre le débit acheminé et les pertes de charge résultantes, ces mesures permettent de déterminer un polynôme d’ajustement du second degré décrivant la relation entre la pression dynamique au droit de l’hydrant et le débit de l’eau prélevée sur celui-ci :
P(q) = C - A · q² - B · q
Le forum pompiers
Je continue ma recherche, et je tombe sur la formule qu’il me faut :
Je remarque que la dernière question, postée le: 02 Fév 2017
Je redonne vie au sujet.
Est ce que quelqu'un sait d'où sort cette formule:
Débit max = Débit actuel x racine carrée (Pstatique / Pression consommée).
N’a pas trouvé de réponse.
Malgré des recherches dans tous mes sites de référence, dans le Lancastre, dans le Muller, je ne trouve pas.
Par contre, je fais des simulations avec Epanet, et cette formule semble très bien fonctionner dans mon cas.
Reste à la valider.
Démonstration
Les maths, c’est loin pour moi.
Je vois bien la ressemblance entre les formules P(d) et de Dmax
J’essaye sans succès de déterminer moi-même les coefficients a, b et c, mais une fois le problème posé, je constate que je ne sais plus le résoudre !
Ma fille à la rescousse
Du coup j’envoie le problème à ma fille, qui achèvera de m’humilier en le résolvant pendant la coupure déjeuné.
Comme j’ai eu du mal à tout comprendre, j’ai ajouté des étapes pour les matheux fossiles comme moi.
démonstration Débit max = Débit actuel x racine carrée (Pstatique / Pression consommée).
Avec
Ps = pression statique, P0 sur la figure
D = débit mesuré sur la fiche, D1 sur la figure
Pr = pression résiduelle au débit D, P1 sur la figure
Dm = débit maximum théorique
Application sous Excel, à partir d’une mesure concrète :
Résultat :
courbe débit / pression
Limites de la méthode
Bien sûr, avec 2 points de mesure, il est assez illusoire de prédire n’importe quelle courbe.
Pour le débit des PI, les fiches dont on dispose affichent en général un débit conséquent, centré dans la courbe, donc l’approximation peut être de bonne qualité.
Mais il serait dangereux d’extrapoler à partir d’une mesure située dans les extrêmes de l’abscisse « débit » de la courbe. (Soit trop proche du débit mini, soit du débit maxi)
Concrètement, une pression de plus de 80 % de la pression statique, ou au contraire de moins de 20%, indiquent que la mesure est située dans un secteur ou la tangente de la courbe accroit l’incertitude.
Il faut donc insister sur le fait que cette méthode reste une approximation, basé sur une forme de courbe présumée.
Qui précise les notions de pressions, car dans la norme NF S62-200, le concept de mesure « dynamique », lorsque le PI débite, entretient la confusion sur le type de pression mesurée : la Pression mesurée n’est pas dynamique, mais résiduelle.
Le DTU 60.11 a été remanié en aout 2013, pour le calcul des collecteurs, il apporte comme principale nouveauté le remplacement des anciennes formules de Bazin, par les nouvelles formules, bien plus complexes, de prantdl-colebrook ou Colebrook-White selon les documents.
Ces méthodes étaient déjà présentes dans la NF EN 12056 de 2009, le DTU n’a donc fait que se mettre en adéquation avec la norme, vieille de 4 ans …
Si vous voulez en savoir plus sur les méthodes de calculs, et leur comparaison je vous recommande ce document du Cerib, qui m’a beaucoup servi.
Comme la formule de Bazin celle de colebrook a le défaut de ne pas pouvoir fournir directement/facilement un diamètre à partir d’une pente, d’une rugosité ou d’un débit.
Il faut fonctionner par itérations, et vous trouverez ici un excellent exposé de la résolution par itérations.
Si vous ne savez pas résoudre la formule de ColebrooK, le DTU vous fournit gracieusement des tableaux, pour des DN de 100 à 300, des pentes de 5mm à 50mm/m, et des coefficients de remplissage
Problématique
Les tableaux fournis ont une plage de diamètre limitée, des pentes incrémentée de 5mm et sont calculés avec une rugosité unique de 1mm sable équivalent.
Ça ne permet donc pas d’envisager tous les cas de figure.
Mise au point de la formule sous Excel
C’est donc par là que j’ai commencé, sans me préoccuper de l’itération, car comme je l’avais fait pour Bazin, l’itération se fait sur la liste des diamètres commerciaux.
Mais la formule est quand même un peu complexe, et les explications pas très claires, tant sur les unités que la signification des paramètres :
Ainsi « déclivité des lignes énergétiques » veut dire pente, on a deux v, un pour la vitesse, un pour la viscosité, la rugosité est soit équivalent sable, exprimée en mm mais utilisée en mètres, soit relative, et les légendes ne correspondent pas … bref il y a intérêt à vérifier son calcul … avec celui du DTU
La formule pour la conduite plein, au format Excel :
Car dès les 1eres applications, je constate un écart :
Déjà, ce qui m’a toujours gêné avec le tableau du DTU, c’est qu’il parle de DN, et on ne sait pas si c’est DN ou DI.
Il contient des diamètres obsolètes, type Dn225 et c’est donc un peu flou lorsque l’on veut l’appliquer.
Je commence par vérifier quel Di a été pris en compte, en me disant Sm = Q/V : et bien ça dépend de la pente … pour le 100, on va de DI = 99.4 à 93.2. Mais en gros, le tableau est bien DN = DI
Sur les débits, les écarts sont plus significatifs : on va de 20 % (DN 125, 200) à 7% (DN 300)
Ce n’est pas rien !
La grande vérification
Du coup, je commence par passer en revue tous les tableaux fournis dans les normes et les DTU, pour vérifier qu’ils sont raccords : aucun problème, ceux des NF EN 12056-3 eaux pluviales, NF EN 12056-2 eaux usées, NF EN 752 extérieurs et NF DTU 60.11 P3 et P2 sont biens identiques.
L’explication
En fait, les tableaux datent de novembre 2000, avec la NF EN 12056.
Les dimensions ont été tronqués (et non pas arrondies) à 1 chiffre après la virgule, et ceci a été repris pour les calculs suivants : du coup on a un écart pour le calcul de la vitesse, et celui de la surface mouillée :
L’écart total du débit en % est la somme de l’écart sur la vitesse et sur la surface …
La comparaison
Le tableau du DTU de 1988, qui en fait date des années 50, est juste à la virgule près…
Au passage on peut essayer de comparer les valeurs données par les deux DTU, c’est assez difficile car la table des diamètres utilisée n’est pas du tout la même (en 1988, les diamètres sont bien précisés « Intérieurs », mais les diamètres 203 et 300 sont comparables :
On voit que les diamètres nécessaires ont été réévalués.
Le fichier Excel
Je ne donnerais pas de beaux tableaux fruit de mes calculs, car c’est une responsabilité juridique que je ne veux pas endosser.
Vous trouverez ici un fichier Excel que vous pourrez adapter, sous votre responsabilité, au calcul des diamètres et des pentes que vous voulez. (Voir le tableau « Tableau G-EAUX DN /= DI »)
J’ai ajouté une colonne de correction par %, qui vous permettra ramener votre calcul en harmonie de celui du DTU : car par exemple, pour le Dn125, sans correction, le débit pour une pente de 1.75% pourrait être supérieur à celui du DTU pour 2%... ça fait désordre
Des doutes
Après une analyse des données, je vois qu’une partie de l’écart s’explique facilement par le tronquage des vitesses, mais lorsque la vitesse augmente, et que cela perd de son importance, c’est immédiatement le débit (vitesse x surface) qui est sous-estimé, pour que l’ensemble reste cohérent.
C’est très visible pour le diamètre 125 :
ecart v
ecart S
somme des écarts
8.39%
14.69%
23.09%
2.64%
21.44%
24.08%
3.06%
21.60%
24.66%
9.21%
14.69%
23.91%
4.75%
18.94%
23.69%
7.16%
16.64%
23.80%
8.56%
14.69%
23.26%
3.20%
20.55%
23.76%
3.73%
20.23%
23.96%
3.90%
19.94%
23.85%
Du coup j’ai un peu de mal à croire que ce résultat soit le résultat d’une erreur, il doit y avoir une logique qui m’échappe : Vos commentaires ont les bienvenus …
Après avoir visionné des tas de tutos, lu avec attention des pages et des pages de documentation diverse sur Autocad MEP, je me suis aperçu que pour la représentation finale de mes plans, je naviguais a vu, en gros je n’y comprenais rien, mais en bidouillant j’arrivais parfois au résultat, sans être capable de le reproduire …
Il fallait agir, et essayer de dégager quelques axes pour pouvoir atteindre un résultat sans tâtonner indéfiniment. L’aide en ligne Mep, avec son fonctionnement circulaire, ajoute encore à la confusion.
Méthode
Je suis donc reparti du dernier manuel de référence (qui date de MEP 2010), d’un exemple concret
(Régler l’affichage d’une coupe) dont les lecteurs pourront s’inspirer pour régler leur propres problèmes.
J’ai fait un résumé commenté de la documentation à ce sujet en 1ère partie, mais le lecteur pressé pourra directement aller au chapitre « cas concret, mise au point d’un paramètre d’affichage pour une coupe » afin de faire partir son plan avant minuit.
Limitations
Finalement, je n’ai pas encore tout compris de la logique de la pléthore de concepts d’affichage imaginés par Autodesk, et des interactions entre les différents points de paramétrage de l’affichage proposés : Ils sont trop nombreux, redondants et trompeur : par exemple, un paramètre d’affichage de type « présentation mep » dans une fenêtre « filaire 2D » affiche des aplats, ce qui peut faire penser à du « Conception mep » » dans une fenêtre «conceptuel » : Vous voyez, déjà on s’embrouille dans les noms …
Liens utiles
Le forum Autocad Mep de cadxp où veille le bienveillant Grands, et surtout ce sujet où vous trouverez toute la doc et les tutos francophones disponibles.
Le forum Autodesk Mep, en anglais, d’une lenteur exaspérante, mais où les réponses sont en générales bonnes, si vous avez de la patience …
Pourquoi Autocad Mep, plutôt que Revit Mep ?
Dans mon cas, la bibliothèque exhaustive n’existe pas, et n’existera jamais. Autocad Mep me permet de dessiner l’essentiel en 3D, et de rajouter des détails en 2d. On peut le faire aussi avec Revit, mais pas avec la même souplesse pour moi.
Explication des différentes représentations d'affichage : 1D, 2D, Modèle et Plan.
Illustration des 3 grands cas : 1D plan, 2D plan et Modèle isométrique :
Différence entre plan et Modèle:
En gros, pour MEP, scu Haut ou Général = PLAN
Tout autre SCU = MODELE
Du coup, un paramètre d’affichage :
« Concept Mep » dans le SCU haut devient : Concept Mep Plan
« Concept Mep » dans le SCU droite devient : Concept Mep Modèle
Paramètres d'affichage par défaut
Pour spécifier les paramètres d'affichage par défaut d'un dessin, cliquez sur
➤ Utilitaires ➤ Paramètres du dessin.
On aura la case dialogue suivante, dans laquelle on remarque que l’affichage par défaut est Concept mep,
Paramètres d'affichage courant
Pour le changer, c’est dans la barre d’état en bas :
A noter :
On peut en choisir un par fenêtre dans l’espace papier
Il s’applique à toutes les fenêtres de l’espace objet
il sera affiché en gras par la suite dans toutes les fenêtres du gestionnaire d’affichage
Gestionnaire d'affichage
Le gestionnaire d'affichage correspond à l'emplacement central d'affichage des composants système de vos
dessins AutoCAD MEP.
On remarquera :
qu’il est stocké dans le dessin, qu’il contient 3 grands niveaux :
La notion de niveau veut dire qu’en définitif, les niveaux 2 et 3 priment sur le 1,
Et agir sur le 2 change le 3 et vice versa, c’est le dernier qui a parlé qui a raison
Que l’affichage courant est concept MEP (en gras)
les configurations d'affichage, : (1)
les jeux d'affichage (2)
représentations d'affichage. (3)
Représentations d'affichage (1)
Extrait de la doc Autodesk :
AutoCAD_MEP_User_Guide.pdf page 148 | Chapitre 5 Utilisation des projets
Les représentations d'affichage constituent le premier niveau de contrôle du système d'affichage. Elles
définissent le mode d'affichage d'un objet dans un dessin.
Vous pouvez également obtenir un aperçu des représentations d'affichage en cliquant sur (Visualiseur
Représentations d'affichage dans AutoCAD MEP
AutoCAD MEP comporte notamment les représentations d'affichage suivantes :
1D
■ Utilisée pour représenter le trait d'axe d'un objet en 2D ou en 3D
■ S'utilise dans certains cas dans les dessins isométriques
1 ligne atténuée
■ Similaire à la représentation d'affichage 1D
■ Exception : les objets atténués pour une utilisation en tant qu'arrière-plan
2 D
■ Utilisée pour représenter le contour d'un objet en 2D ou en 3D dans les dessins de plan et de modèle
■ Moteur d'affichage graphique rapide et sous-jacent
■ Pour plus de rapidité, la symbologie montée/descente et les lignes cachées ne sont pas affichées
2 lignes atténuées
■ Similaire à la représentation d'affichage 2D
■ Exception : les objets atténués pour une utilisation en tant qu'arrière-plan
Modèle
Utilisé pour représenter le modèle filaire 3D complet d'un objet
Modèle atténué
■ Similaire à la représentation d'affichage modèle
■ Exception : les objets atténués pour une utilisation en tant qu'arrière-plan
Plan
■ Utilisée pour représenter le contour d'un objet en 2D ou en 3D
■ Dispose d'un moteur d'affichage graphique plus lent que pour la 2D, mais avec une qualité supérieure,
facilitant ainsi le traçage
■ La symbologie montée/descente et les lignes cachées sont affichées
Plan Présentation
■ Tous les objets sont atténués pour que l'utilisateur puisse créer des thèmes d'affichage ou appliquer la mise en surbrillance de détection des interférences et afficher uniquement les objets concernés.
■ Hachures affichées
Plan atténué
■ Similaire au Plan Présentation
■ Exception : les hachures ne s'affichent pas
Plan détaillé
■ Inutilisé
■ Représentation d'affichage AutoCAD Architecture fournie en vue d'une utilisation avec AutoCAD MEP
■ Active tous les sous-composants architecturaux (par exemple, tous les composants de mur)
Plan non détaillé
■ Inutilisé
■ Représentation d'affichage AutoCAD Architecture fournie en vue d'une utilisation avec AutoCAD MEP
■ Active certains sous-composants architecturaux
Schématique
Utilisée pour représenter symboliquement en 2D des pièces à vues multiples 3D pour les diagrammes
schématiques
Schématique atténué
■ Similaire à la représentation d'affichage schématique
■ Exception : les objets sont atténués
■ S'utilise dans la configuration d'affichage Présentation MEP
Réfléchi
■ Inutilisé
■ Représentation d'affichage AutoCAD Architecture fournie en vue d'une utilisation avec AutoCAD MEP
Général
Utilisée pour les objets (annotations, lignes de plomberie et raccords de plomberie, par exemple) dont la
présentation graphique ne varie pas en fonction des représentations d'affichage ou des types de dessins.
Général atténué
■ Similaire à la représentation d'affichage générale
■ Exception : les objets sont atténués
La couleur des objets grisés (atténués) à l'arrière-plan des dessins de conception des systèmes de construction est gérée par le calque G-Bgrd-Std-Scrn. Les couleurs des lignes cachées appliquées aux objets des dessins de conception de systèmes de construction sont contrôlés par les calques suivants :
■ E-Hidn-Std-High et E-Hidn-Std-Subd pour les objets électriques
■ M-Hidn-Std-High et M-Hidn-Std-Subd pour les objets mécaniques
■ G-Hidn-Std-High pour les objets de plomberie
Jeux de paramètres d'affichage (2)
Les jeux de paramètres d'affichage représentent le deuxième niveau de contrôle du système d'affichage. Les ensembles d'affichage correspondent à des collections de représentations d'affichage (page 148) d'objets qui contrôlent le mode d'affichage d'un groupe d'objets.
De manière générale, vous créez des jeux de paramètres d'affichage dans le cadre d'une tâche bien précise ou d'un type de dessin particulier, tel qu'un plan de faux-plafond. Vous pouvez également vous en servir pour afficher ou masquer des objets en fonction de leur classification : selon leur statut de construction (nouveau, existant ou démo), par exemple. Pour plus d'informations, voir Affichage d'objets par classification
(page 168).
Configurations d'affichage (3)
Les configurations d'affichage constituent le dernier niveau de contrôle du système d'affichage. Une
configuration d'affichage contient un ou plusieurs jeux d'affichage qui contrôlent la représentation d'objets dans le dessin en fonction de la direction de la vue ( Haut, Bas, Gauche, Droite, Avant, Arrière et Par défaut).
Les différentes vues sont utiles pour la présentation de conception, ainsi que les dessins de présentation de tracé et les documents de construction.
Cas concret, mise au point d’un paramètre d’affichage pour une coupe.
Objectif :
Dalles et murs visibles
Axes des tuyaux en couleur + trait d’axe
Pièces a vue multiple solide 3d sous forme de contour
Lignes cachées en gris clair + pointillée
Hypothèse
Par tâtonnement, il semble que le plus rapide est de partir de conception MEP modèle
Obtenir les murs et les dalles :
Au départ j’ai la dalle basse, mais pas la dalle haute, et aucun mur
Pour aller vite, et parce que je n’ai pas trouvé quel paramètre précis je dois corriger :
Un select all sur dalle et sur murs dans Configurations d'affichage (1)
Et j’obtiens mes murs et mes dalles.
Obtenir les axes et pièces a vue multiple solide 3d sous forme de contour
j’ai ça, à en haut, c’est pas beau, je veux ça, en bas :
1ère méthode : agir au niveau (2) paramètres d’affichage
Dans conception mep modèle, je mets pièces à vue multiple et tuyaux sur Plan, ça marche
2ème méthode : agir au niveau (3) représentation par objet
Pour tuyau et pièce à vue multiple, je coche Plan dans la colonne conception Mep modèle
Obtenir les partie masquées en pointillés gris
1ère méthode : agir au niveau (3) représentation par objet
A ce stade, curieusement, seule l’activation/désactivation marche au niveau modèle :
La couleur bleu n’est jamais prise en compte : certainement un bug ?
2ème méthode : agir au niveau du gestionnaire de style
Là aussi, on peut forcer les couleurs, mais dubloc et ducalque ne sont pas reconnus : certainement un bug ?
J’ai diffusé ces fichiers la dernière fois en 2012, vous trouverez l’article détaillant la méthode d’utilisation et les résultats ici, et également l’explication pour le styler sur cette page
Ça faisait quand même 5 nouvelles versions, avec leur lot de nouvelles fonctions et de variables, il fallait agir.
Voici donc en lignes les 3 nouveaux xml (pas de changement pour les fichiers .pat et .lin)
Je n’ai pas non plus remis à jour le fichier pour les dxf, car les sources disponibles ne sont plus aussi faciles à exploiter depuis la version 2011.
Les commandes francisées ne sont pas supportées, car pour moi il est impératif d’utiliser les commandes anglaises dans un script ou un développement, sous peine d’avoir des tas de problèmes.
Les commandes transparentes, style « _'3DWALK » ne sont pas reconnues, je ne vois pas comment remédier sinon en supprimant le ‘
Fichiers de coloration syntaxique
Ce sont des fichiers xml que vous pouvez télécharger :
Pour la coloration des scripts Autocad, avec les commandes, les variables et les expressions lisp :
Si le driver dwg2pdf a été une révolution, la version 2016 à encore amélioré l’export pdf en rendant possible, par exemple l’export d’hyperliens.
Pour ceux qui n’ont pas 2016, ils pourront toujours utiliser cette astuce que j’avais présenté en 2010
Pour le problème de la suppression des zones blanches, vous trouver ce qu’il vous faut avec cette solution de VincenTP
Qu’est-ce-qui manque encore ?
Autocad ne permet toujours pas d’exporter des formulaires, c’est à dire des zones de texte, des cases à cocher, des boutons avec des javascripts …
L’idée de base
Un peu comme dans la solution développée pour les hyperliens, créer une entité qui servira de marqueur pour un post traitement.
Le post traitement sera un exécutable qui transformera le pdf
Quels types de marqueurs ?
Un rectangle dans un calque $CheckBox deviendra un composant Checkbox
Ou un texte du style $CB servira pour dimensionner un checkbox
En utilisant quelle librairie ?
Acrobat
Apparemment les anciennes versions d’acrobat reader étaient livrées avec une interface com, AcroPDFLib. Celle-ci ne permettait que la visualisation ou l’impression, mais elle n’est plus déployée avec les dernières versions d’acrobat
Pdf architect
A ma connaissance, aucune dll de pdf architect n’est reconnue comme une référence valable
Ghostscript
Il y a bien un projet d’utilisation de ghostscript en .net, mais au final, c’est une interface net pour passer des arguments en ligne de commande à ghostscrip
PdfClown
Une vraie librairie pour .net, avec des exemples simples : je pars la dessus …
Installer pdf clown et ses exemples
Il suffit de décompresser l’archive dans le répertoire projet. Ne pas oublier d’ajouter l’archive « bugfix snapshot: source code » , en écrasant les fichier du même nom
Puis pour essayer les exemples, il faut lancer une 1ère fois le run.bat, ensuite on pourra directement lancer PDFClownCLISamples.exe
Le principe :
Les fichiers sources sont dans :
C:\Users\Gerald\Documents\Visual Studio 2013\Projects\PDFClown\main\res\samples\input
Les fichiers transformés dans:
C:\Users\Gerald\Documents\Visual Studio 2013\Projects\PDFClownV2\dotNET\pdfclown.samples.cli\output
Ajouter des pdf personnels pour les tests:
Il suffit de les placer dans input/pdf, ils seront automatiquement reconnus
Créer de nouveaux programmes de test
Par un système que je ne connais pas, chaque .cs est ajouté à un menu (il faut qu'il ait le même namespace, et un nom de classe unique) il suffit de lancer le débogage, qui ouvre une fenêtre dos, où l’on choisit le numéro du programme que l'on veut déboguer.
Première tentative : Repérer une entité par son calque
C’était ma 1ère idée, un rectangle dans un calque $CheckBox deviendrait un composant Checkbox
Je suis donc parti de contentscanningsample, et je l’ai modifié
Avec cette version on a un scan total du contenu, mais impossible de trier par le calque
J’ai fait des tests à partir de LayerEditingSample.cs, mais sans succès.
La méthode que décrit l’auteur pour identifier un calque (avec MarkedContent
) ne marche pas chez moi
On trouve sur le site de pdf clown un exemple en vb, que je n’ai pas encore réussi à décortiquer : son auteur en semble satisfait
Deuxième tentative : Repérer une entité par une chaine de caractère
C’est de loin la plus fructueuse.
Je suis parti de l’exemple TextHighlightSample.cs, que j’ai adapté à mon besoin sous TextHighlightSampleGx.cs
Le principe est simple, je cherche le texte .x' (qui a l’avantage de former un carré, et qui a peu de chance d’être utilisé dans une phrase courante
J’en extrais une box, que je transforme en checkbox
Mon idée de départ était que je peux identifier la checkbox (pour un rapport ou une action) en commençant avec le texte .x’, et en suivant avec toute info utile : « .x’ChoixN°1_Oui » par exemple
Dans mon exemple de code, j’ai ajouté également un javascript sur action
Problèmes principaux
Les pdf générés à partir d’Autocad créent des textes sous forme graphique sans raisons apparente, donc on est pas sûr que tous ses textes soient exportés en tant que text dans le pdf
Les textes des pdf générés à partir d’Autocad ne sont pas toujours reconnus par pdf clown
Illustration en utilisant l’exemple TextInfoExtractionSample :
Les textes graphique sont surlignés
Figure 1 les textes graphique sont surlignés
Figure 2 Les textes non reconnus sont surlignés
Problèmes secondaires
Certaines entités, bien que non concernées par le traitement, peuvent disparaitre ou changer de couleur
Dans cet exemple, on voit que les regards 1 à 4 on leur étiquette .x’ s’est convenablement transformée en checkbox, mais la vanne 1 est passée du noir au cyan …
Conclusion
Malgré des débuts prometteurs, je ne suis pas arrivé à mes fins avec pdfclown
Il me reste à explorer plus avant la sélection par calque, mais d’autres écueils, comme la disparition d’entités, restent à redouter.
Pdfclown annonce depuis 1an une version 0.2.0 très prometteuse, notamment pour la recherche par calques.
Parce que c’est la porte d’entrée pour l’utiliser une référence avec vlax-create-object
L’aide Autocad nous l’explique de manière très claire …
(vlax-create-object prog-id)
Use vlax-create-object when you want a new instance of an application to be started, and an object of the type specified by <Component> (see the argument description) to be created. To use the current instance, use vlax-get-object. However, if an application object has registered itself as a single-instance object, only one instance of the object is created, no matter how many times you call vlax-create-object.
Arguments
prog-id
A string containing the programmatic identifier of the desired ActiveX object. The format of prog-id is
<Vendor>.<Component>.<Version>
For example:
AutoCAD.Drawing.15
Où est le problème ?
Ben impossible de trouver l’info directement en affichant les propriétés du fichier:
propriété de acad.exe
Par exemple pour Autocad
J’essaye avec Visual Studio, mais ce coup-ci avec excel :
On s’approche, on a du 14, mais comment l’appelle-t-on vraiment ?
Puis encore pour Excel avec l’éditeur VBA
En référence :
Je note qu’il s’agit de la version 14, mais pour le reste, je ne sais pas où on trouve cette info
Quelques pistes :
regsvr32
Vite déçu, cette commande ne me donne aucune info
La base de registre
Je sais que c’est là que se trouve l’info, mais très difficile de faire le lien entre la référence et son progID.
On trouve par exemples des openwithprogids associés à des extensions, mais je n’y ai pas retrouvé mes petits
Et un dumpbin ?
Pas plus de succès avec
dumpbin.exe /EXPORTS /All "C:\Program Files (x86)\Microsoft Office\Office14\excel.exe" > excel.txt : pas de excel.application.14 dedans
Ma méthode
Je référence le composant avec Visual studio,
Puis dans les propriétés de la référence
Je trouve le CLSID
Je fais la recherche dans la base avec 00020813-0000-0000-C000-000000000046
Je trouve dans la clé HKEY_CLASSES_ROOT\CLSID\{00020820-0000-0000-C000-000000000046}\Typelib
Au-dessus il y a ProgID :
Je sais que la version est 14, que ce que je veux instancier au départ c’est l’application, donc avec
:
Créé en 1997, G-Eaux est un bureau d'étude pluri-disciplinaire dont les activités tournent principalement autour de l'eau potable et de l'assainissement.
Ce blog est consacré à Autocad, la personnalisation en Lisp, ainsi que le domaine de l'eau et l'assainissement, la cartographie, les S.I.G, la topographie, le bâtiment, la tuyauterie .